En toute situation, les femmes ont plus de causes de douleur que n'en a l'homme, et souffrent plus que lui. L'homme a sa force et l'exercice de la puissance; il agit, il va, il s'occupe, il pense, il embrasse l'avenir et y trouve des consolations. Mais la femme demeure; elle reste face a face avec le chagrin, dont rien ne la distrait; elle descend jusqu'au fond de l'abime qu'elle a ouvert, le mesure et souvent le comble de ses voeux et de ses larmes. Sentir, aimer, souffrir, se devouer, sera toujours le texte de la vie des femmes.