si les Americains s'etaient donne autant de mal pour le desarmement que pour envoyer un pauvre type sur la lune, ou coller des rayures roses dans le dentifrice, on l'aurait depuis longtemps, le desarmement. (...) le plus grand peche de l'Occident etait de croire qu'il pouvait foutre en l'air le systeme sovietique par une surenchere dans la course aux armements, parce que dans ce cas-la, on jouait avec le destin de l'humanite. Et qu'en mettant sabre au clair, l'Ouest avait fourni un bon pretexte aux dirigeants sovietiques pour garder leur rideau baisse et instituer un Etat militaire. (chapitre 4)