D'un cote ou de l'autre, on doit condamner tout homme dans la plaidoirie duquel percerait la mauvaise foi, la malveillance, la bigoterie ou encore l'intolerance, mais cela sans inferer ses vices du parti qu'il prend, meme s'il s'agit du parti adverse. Il faut rendre a chacun l'honneur qu'il merite, quelle que soit son opinion, s'il possede assez de calme et d'honnetete pour voir et exposer - sans rien exagerer pour les discrediter, sans rien dissimuler de ce qui peut leur etre favorable - ce que sont ses adversaires et leurs opinions. Telle est la vraie moralite de la discussion publique.